En quoi consiste l'assistance QUIET ?

La mission première du bureau d’étude acoustique est de faire du conseil. Cela passe potentiellement par des études acoustiques, mais pas seulement ! Prenons un grand groupe industriel : les études acoustiques ne devraient être que l’ultime étape et pas le point d’entrée. Ce dont l’industriel a besoin, c’est d’un processus d’accompagnement, au cours duquel le consultant prend connaissance des sujets, les soupèse, les trie, les hiérarchise et finalement convient avec son client industriel des suites à donner :

  • tel projet d’extension est à enjeu fort (ça n’avait pas été identifié et il faut mobiliser l’équipe projet avant qu’il ne soit trop tard…) ;
  • tel investissement ne se justifie pas sur le plan acoustique (tant mieux, des économies à la clé…) ;
  • pour tel site en difficulté avec l’administration, il faut négocier un nouvel arrêté préfectoral, l’actuel étant inutilement restrictif ;
  • et finalement pour le projet de nouvel incinérateur, il faut effectivement faire une étude acoustique (mesures, modélisations 3D, rédaction de cahier des charges, etc.).

Que gagne le groupe industriel à se faire accompagner ainsi ? La vision centrale des enjeux et des actions à mener, l’anticipation nécessaire à la bonne gestion du temps et de l’argent, l’amélioration de sa performance en matière de conditions de travail et d’environnement, une diminution des conflits et des risques, la satisfaction de faire beaucoup mieux avec beaucoup moins. Il passe ainsi de la stratégie « pansements et antalgiques » à une stratégie de « vie plus saine ».

En résumé :

  1. bénéficiaires : les décideurs
  2. service rendu : assistance au pilotage et à l’affectation des efforts
  3. bénéfices pour l’industriel : économies, réussite des projets, RSE boostée
  4. modalités : un consultant affecté, des réunions régulières pour passer en revue tous les sujets, des études seulement si nécessaire.

Comment mettre en œuvre cet accompagnement ?

Très simple, il suffit de convenir d’un volume d’accompagnement sous forme de nombre de jours annuels destinés à faire ensemble ce travail d’analyse et d’orientation des stratégies et des efforts. Pour un grand groupe industriel international, l’accompagnement peut représenter 10 à 20 journées par an (à discuter évidemment) et il est possible d’ajouter des prestations complémentaires le cas échéant, pour des réunions institutionnelles, des présentations auprès de la direction générale, pour la présence à des réunions à fort enjeu (CSE, association de riverains, etc.). À la carte donc.

 

Cette offre, nous l’avons appelée « QUIET« , parce qu’elle permet aux décideurs de manager en toute tranquillité, dans le calme et la sérénité.

Le synopsis

L’usine faisant face à une non-conformité réglementaire vis-à-vis du bruit dans l’environnement, le service HSE fait réaliser des études et des travaux d’insonorisation sur certains équipements pour revenir à une situation conforme, avec succès ; peu de temps après, le service travaux neufs fait installer de nouveaux équipements, sans aucune précaution préalable et revoici l’usine non-conforme…

Qu’aurait apporté QUIET ?

Parce que la démarche Quiet permet de centraliser toutes les informations relatives au bruit et à leur historique, les choses se seraient passées de la façon suivante :

  • Le consultant aurait eu connaissance de la non-conformité passée et des études et travaux réalisés pour la traiter ;
  • Il aurait également eu connaissance du projet d’installation de nouveaux équipements potentiellement bruyants par le service Travaux Neufs ;
  • Analysant les enjeux et les risques, il aurait alerté le service Travaux Neufs sur la nécessité de prendre des précautions ;
  • Un emplacement alternatif pour ces équipements aurait été considéré pour éviter d’avoir à traiter les équipements contre le bruit et, dans le cas d’une impossibilité pour cet emplacement alternatif, une étude aurait été lancée pour définir :
    • 1 - Soit de nouveaux modèles d’équipements moins bruyants et aussi performants
    • 2 - Soit les traitements acoustiques nécessaires.
  • Finalement, le travail initial réalisé par le service HSE n’aurait pas été corrompu et celui du service Travaux Neufs aurait été couronné de succès, sans nécessité de reprise après coup.
Le synopsis

Un grand groupe industriel, sensibilisé au risque bruit parce qu’il a eu à s’en préoccuper un grand nombre de fois, se pose la question du risque « bruit dans l’environnement » pour la nouvelle unité de production qui est en projet. Celle-ci se situera à environ trois cents mètres d’une zone résidentielle, située de l’autre côté d’une route nationale et entourée de zones agricoles.

Qu’aurait apporté QUIET ?

Parce que l’expert acousticien est capable d’estimer à la fois les émissions sonores de ce type d’unité industrielle et celles de la route nationale, il sait évaluer le risque en première approche, sans faire ni mesures, ni modélisations complexes. Avec une simple estimation, basée sur des formules de calcul sommaires, il aurait conclu à l’absence de risque vis-à-vis du bruit dans l’environnement et aurait proposé les éléments justificatifs pour la partie acoustique de l’étude d’impact à produire. Il aurait listé toutefois les éléments à surveiller dans le cas d’une évolution du projet.

Le client aurait été serein, sachant qu’il ne va pas rencontrer de difficultés majeures, mais il aurait été toutefois sensibilisé et en alerte sur l’évolution possible du projet. Il aurait fait des économies sur la partie étude d’impact en ne surdimensionnant pas ses attentes.

Le synopsis

Voulant reconstruire son usine, l’industriel se voit proposer par la commune un nouveau terrain, plus grand et donc plus pratique que le précédent. Il confie la mission à une maîtrise d’œuvre, sans spécialité acoustique.

L’usine est implantée en fond de parcelle, côté riverains, tandis qu’un immense espace vert est réservé côté zone industrielle. Les quais de chargement et de déchargement sont implantés côté riverains, ainsi que les salles des machines, compresseurs d’air et groupes frigorifiques et groupe électrogène « EJP ». La façade opposée, côté zone industrielle, est parfaitement silencieuse.

Au premier jour de la mise en service, les voisins se plaignent vigoureusement du bruit. Après des années de procédure, des travaux d’insonorisation très coûteux sont réalisés.

Qu’aurait apporté QUIET ?

Parce que l’expert acousticien est capable d’estimer les émissions sonores de ce type d’unité industrielle, les choses se seraient passées de la façon suivante :

  • il aurait au stade des premières réflexions sur le projet immédiatement alerté l’industriel sur le très sérieux risque bruit dans l’environnement ;
  • il aurait recommandé avec insistance que l’usine et ses équipements soient implantés totalement différemment, au moment des premières esquisses avec la maîtrise d’œuvre ;
  • quelques études auraient été nécessaires pour limiter le bruit de certains locaux et équipements, mais avec des objectifs beaucoup plus faciles à atteindre et donc des coûts d’insonorisation plus faibles ;
  • l’industriel n’aurait pas perdu du temps, de l’énergie et de l’argent dans la résolution d’un problème qui a entaché sa réputation dans le secteur et fragilisé sa position pour les années qui suivraient.
Le synopsis

Un grand groupe industriel dans le domaine du luxe a construit son nouvel atelier de conditionnement, en extension d’un atelier existant. Quelques semaines avant l’installation des machines, des doutes commencent à apparaître au sein de ses équipes quant à la future quantité de bruit au poste de travail, l’atelier étant très résonnant. Il consulte alors le BE acoustique en lui demandant une prestation d’étude pour la limitation du bruit des machines, sans toucher aux parois du bâtiment (qui sont pourtant très réverbérantes). Le BE acoustique, connaissant très bien le domaine de production en question et le peu de marges de manœuvre sur les machines de conditionnement, dont la plupart vont être récupérées sur le site, explique à l’industriel qu’il est tout à fait disposé à réaliser cette prestation, mais que les conclusions seront selon toute probabilité très décevantes pour l’industriel, si aucune action ne peut être envisagée en complément sur les parois du bâtiment lui-même.

La relation cesse, sur ce sujet, entre le BE acoustique et l’industriel …

Qu’aurait apporté QUIET ?

Parce que l’expert acousticien connaît ce type d’installations et qu’il a l’expérience du panorama des actions envisageables pour maîtriser le bruit dans ce domaine de production, les choses se seraient passées de la façon suivante :

  • Il aurait rappelé à l’industriel qu’il est interdit par le Code du Travail de construire des ateliers non-traités contre la réverbération acoustique ;
  • Il aurait donc été convié aux réunions de maîtrise d’œuvre avec l’architecte et les bureaux d’études en charge de la conception du bâtiment et aurait influé sur le choix des matériaux (une étude d’optimisation aurait peut-être été nécessaire à ce stade) ;
  • Il aurait alerté sur les faibles marges de manœuvre quant à la limitation du bruit sur les machines existantes récupérées sur le site ;
  • Il aurait pu entrer en relation avec le fournisseur des machines neuves pressenti, pour initier un processus de recherche d’amélioration, avant commande ferme et définitive ;
  • Des améliorations sur les machines existantes auraient pu être envisagées, dans la mesure où on ne ferait pas porter sur elles tout le gain acoustique espéré (une étude aurait peut-être été nécessaire à ce stade) ;
  • Le bâtiment serait réceptionné conforme vis-à-vis du Code du Travail (relativement à la décroissance sonore spatiale minimale à respecter, qui est un indicateur de la faible réverbération introduite par le bâtiment) ;
  • Les conditions de travail seraient bien meilleures au démarrage, ainsi que le climat social ;
  • L’industriel n’aurait pas à débourser environ 20 fois plus d’argent pour corriger la situation qu’il n’aurait eu à le faire en intégrant des dispositifs acoustiques à la conception.

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