Accueil › Grands linéaires, grands volumes de données, grande rigueur nécessaire !
En tant que gestionnaire d’infrastructures, SNCF Réseau, appuyé financièrement par l’Etat dans le cadre du dispositif France Relance, a l’ambition d’améliorer la situation des riverains les plus touchés par le bruit ferroviaire, qui sont en situation de PNBf. Un programme de résorption des points noirs du bruit ferroviaire a été intégré au dispositif France Relance pour la période 2020-2025 pour une enveloppe de 120 millions d’euros, couvrant le coût des études et surtout des travaux d’insonorisation.
Des appels d’offres ont été lancés, pour dans un premier temps la phase d’identification de ces PNBf, préalable à toute opération de travaux visant à les résorber. Les linéaires concernés sont généralement relativement grands – plusieurs dizaines de kilomètres pour un appel d’offres départemental à plusieurs centaines de kilomètres pour un appel d’offres régional ; et les lignes ferroviaires étudiées peuvent parfois traverser des zones très urbanisées.
La première étape des études acoustiques consiste donc à identifier les PNBf, qui pour l’essentiel sont des logements et qui doivent satisfaire à deux critères cumulatifs : être exposés au-delà de certains seuils de niveaux sonores diurnes ou nocturnes et bénéficier de l’antériorité par rapport à l’infrastructure.
Pour être identifié PNB, les bâtiments doivent répondre à trois critères :
Les compétences requises pour le bureau d’études acoustique sont les suivantes :
À ce stade de l’étude, plusieurs centaines de bâtiments ont été caractérisés ; certains sont confirmés en tant que PNBf, donc éligibles à des travaux, si l’isolation actuelle des façades n’est pas suffisante, les autres ne le sont pas.
Ceci n’est qu’une première étape, puisque le but ultime, pour le gestionnaire de l’infrastructure qui va devoir co-financer les travaux de résorption, est de disposer d’un plan d’action précis, par bâtiment, argumenté et évalué financièrement.
L’étape suivante consiste donc à étudier les solutions envisageables pour la résorption des PNBf, en mettant en balance le traitement dit « à la source », c’est à dire via des écrans acoustiques, et le traitement des façades via – essentiellement – le remplacement des menuiseries qui le nécessitent. Ceci requiert de descendre à un niveau de détail des données excessivement fin, jusqu’à la menuiserie elle-même. De nouveaux calculs sont lancés et divers scénarios sont comparés :
Le bureau d’études acoustique doit rendre compte d’une manière lisible des résultats et analyses, rappelons-le encore une fois, sur des linéaires très grands et avec un nombre de bâtiments très élevé, pour lesquels il va présenter les résultats « à la menuiserie » et ce pour chaque scénario envisagé.
L’enjeu est bien entendu technique – il s’agit pour le gestionnaire d’affecter les finances de la manière la plus optimale qui soit – mais également de communication ; parvenir à synthétiser une telle masse de données et de résultats pour une parfaite compréhension du lecteur est un véritable challenge.
La nécessité pour le bureau d’études acoustique de disposer de compétences acoustiques ne se discute pas. Mais sur ce type d’opérations, ce qui fait la différence c’est la capacité à traiter, organiser et mettre en relation cette immense base de données qui porte l’ensemble des renseignements nécessaires à l’étude. Bien sûr pour l’efficacité du travail du BE acoustique mais surtout pour la valeur apportée au client. Disposer d’une base de données solidement construite, avec les bons niveaux de relation, présente de nombreuses vertus (liste non exhaustive…) :
Peut-être est-il difficile de visualiser ce dont nous sommes en train de parler. Alors donnons quelques éléments :
En quoi cela apporte-t-il de la valeur pour les clients ? Tout simplement, si le prestataire est en capacité de garantir la traçabilité de tous les renseignements et de répondre à l’ensemble des demandes du client, sans la moindre difficulté, celui-ci et son client vivent mutuellement une expérience confortable et satisfaisante.
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