Accueil › Le bilan du Tour de France 2019 des matinales « vibrations ferroviaires », par Fabien Krajcarz, directeur général de Groupe Gamba
Quel bilan tirez-vous de ce Tour de France ?
Tout d’abord, un grand plaisir : 8 villes nous ont accueillis, 240 inscrits, près de 30 heures d’échanges pendant les sessions et autour d’un verre, un vrai plaisir à venir à la rencontre des collectivités, des bureaux d’études, des architectes, des entreprises et des promoteurs, qui me semble-t-il ont été ravis de ces échanges sur un sujet d’actualité et techniquement très pointu.
Pour quelles raisons avez-vous décidé de proposer ces sessions d’information ?
Ce qui nous a motivés en premier lieu, c’est que le sujet des vibrations ferroviaires, et de comment s’en protéger,est central aujourd’hui. J’en veux pour preuve le fait que le législateur s’en préoccupe à présent et qu’il vient de poser les bases des textes réglementaires à venir dans la loi Mobilités . Nous ne pourrons plus construire demain sans nous préoccuper des vibrations induites dans les bâtiments.
La deuxième raison est que nous avons des choses à dire ! Nous avons beaucoup travaillé ces dernières années sur la modélisation des phénomènes acoustiques et vibratoires, côté émission (logiciel dBTrack) et côté réception (logiciels Biovib et Siprovib).
Ces outils de plus en plus performants nous permettent aujourd’hui d’offrir des prestations de véritable optimisation des traitements , qui conduisent à des réductions significatives des coûts ; sur une grosse opération de promotion immobilière, on peut ainsi diviser les coûts de traitement anti-vibratoire par trois.
Justement, quelles sont les possibilités d’optimisation sur lesquelles vous pouvez agir ?
Il est difficile de faire une réponse courte à cette question… mais par exemple, il est évident que remplacer des boîtes à ressorts qui auraient été prévues en base dans le projet par de simples plots est la première optimisation qui vient à l’esprit. Encore faut-il pouvoir la justifier par le calcul sans prendre de risques inconsidérés et c’est là qu’interviennent l’expérience de nos ingénieurs et la puissance de nos outils.
Mais on peut aussi revenir à des choses plus « banales » qui relèvent davantage du bon sens. Augmenter l’épaisseur d’une dalle béton permet de limiter son rayonnement et donc d’économiser sur les traitements palliatifs, voire les supprimer purement et simplement. Mais cela suppose que nous puissions interagir suffisamment tôt avec le bureau d’études structure ou l’architecte.
Quelles suites allez-vous donner à ces matinales ?
D’abord, nous allons continuer à travailler sur ces sujets, car tout n’est pas encore défriché, même si, de la source au bâtiment, en passant par le sol, nous avons chez Groupe Gamba tous les outils pour une bonne compréhension des phénomènes. Ce sont trois thèses qui se sont succédé, une quatrième est en cours et nous continuerons à faire progresser nos connaissances dans les années qui viennent, sur le plan fondamental bien sûr, mais avec une accroche terrain qui nous permettra de poursuivre la validation de nos modèles et d’être force de proposition pour nos partenaires de l’ingénierie et nos clients.
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Nous avons pensé qu’ une FAQ pour mettre en commun les questions posées et les réponses apportées vous serait utile; « est-il possible de traiter les bâtiments existants ? », « quelle est la durée de vie et le coût d’un traitement anti-vibratile ? », « quel type d’étude faut-il lancer et à quelle étape du projet ? », sont parmi les questions que vous nous avez posées et auxquelles nous avons répondu, parfois avec l’aide des fabricants présents pendant les sessions.
Des questions ?
Vous pouvez également nous contacter directement par téléphone sur le standard au 05.62.24.36.76