Quel
bilan tirez-vous de ce Tour de France ?
Tout
d’abord, un grand plaisir : 8 villes nous ont accueillis, 240 inscrits, près de 30 heures
d’échanges pendant les sessions et autour d’un verre, un vrai
plaisir à venir à la rencontre des collectivités, des bureaux
d’études, des
architectes, des
entreprises et des promoteurs, qui me semble-t-il ont été ravis de
ces échanges sur un sujet d’actualité et techniquement très
pointu.
Pour
quelles raisons avez-vous décidé de proposer ces sessions
d’information ?
Ce
qui nous a motivés en premier lieu, c’est que le sujet des
vibrations ferroviaires, et de comment s’en protéger,est
central aujourd’hui. J’en veux pour preuve le fait que le
législateur s’en préoccupe à présent et qu’il vient de poser
les bases des textes réglementaires à venir dans la
loi
Mobilités
.
Nous ne pourrons plus construire demain sans nous préoccuper des
vibrations induites dans les bâtiments.
La
deuxième raison est que nous avons des choses à dire ! Nous avons
beaucoup travaillé ces dernières années sur la modélisation des
phénomènes acoustiques et vibratoires, côté émission (logiciel dBTrack)
et côté réception (logiciels Biovib et Siprovib).
Ces
outils de plus en plus performants nous permettent aujourd’hui
d’offrir des
prestations
de véritable optimisation des traitements
,
qui conduisent à des réductions significatives des coûts ; sur une
grosse opération de promotion immobilière, on peut ainsi diviser les coûts de
traitement anti-vibratoire par
trois.
Justement,
quelles sont les possibilités d’optimisation sur lesquelles vous
pouvez agir ?
Il
est difficile de faire une réponse courte à cette question… mais
par exemple, il est évident que remplacer des boîtes à ressorts
qui auraient été prévues en base dans le projet par de simples
plots est la première optimisation qui vient à l’esprit. Encore
faut-il pouvoir la justifier par le calcul sans prendre de risques
inconsidérés et c’est là qu’interviennent l’expérience de
nos ingénieurs et la puissance de nos outils.
Mais
on peut aussi revenir à des choses plus « banales » qui relèvent
davantage du bon sens. Augmenter l’épaisseur d’une dalle béton
permet de limiter son rayonnement et donc d’économiser sur les
traitements palliatifs, voire les supprimer purement et simplement.
Mais cela suppose que nous puissions interagir suffisamment tôt avec
le bureau d'études structure ou l’architecte.
Quelles
suites allez-vous donner à ces matinales ?
D’abord,
nous allons continuer à travailler sur ces sujets, car tout n’est
pas encore défriché, même si, de la source au bâtiment, en
passant par le sol, nous avons chez Groupe Gamba tous les outils pour
une bonne compréhension des phénomènes. Ce sont trois thèses qui
se sont succédé, une quatrième est en cours et nous continuerons à
faire progresser nos connaissances dans les années qui viennent, sur
le plan fondamental bien sûr, mais avec une accroche terrain qui
nous permettra de poursuivre la validation de nos modèles et d’être
force de proposition pour nos partenaires de l’ingénierie et nos
clients.
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Nous
avons pensé qu’
une
FAQ pour
mettre en commun les questions posées et les réponses apportées
vous
serait utile;
« est-il possible de traiter les bâtiments existants ? », «
quelle est la durée de vie et le coût d’un traitement
anti-vibratile ? », « quel type d’étude faut-il lancer et à
quelle étape du projet ? », sont parmi les questions que vous nous
avez posées et auxquelles nous avons répondu, parfois avec l’aide
des fabricants présents pendant les sessions.
Des
questions ?
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Benjamin VIALAN 05.62.24.36.76
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