Acoustique industrielle : pourquoi l’intégrer en amont des projets est une stratégie gagnante

gamba industrie bruit au post de travail

Concevoir une usine, c’est un peu comme jouer une symphonie industrielle : chaque note compte. Et parmi les instruments souvent oubliés… l’acoustique. Trop souvent reléguée à la dernière minute, elle revient pourtant toujours sur le devant de la scène. Résultat : surcoûts, insatisfaction des salariés, non-conformité réglementaire.

Pour éviter la cacophonie, l’acoustique industrielle doit être pensée en amont des projets de construction. Voici pourquoi. 

Pourquoi l’acoustique est stratégique dans l’industrie

Protéger les salariés : une obligation réglementaire

Le Code du Travail impose une évaluation de l’exposition des salariés au bruit et aux vibrations. Si les seuils sont dépassés, un plan d’action doit être mis en place. Il ne s’agit pas seulement d’acheter des bouchons d’oreilles, mais de penser le bâtiment, les équipements et les flux avec une vraie stratégie de réduction à la source.

Petit rappel utile : construire un atelier neuf ou réaménager un atelier existant, sans traitement contre la réverbération, est interdit depuis 1990

Répondre aux exigences environnementales : ICPE & co.

La réglementation ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) encadre strictement les niveaux sonores admissibles. Cela concerne :

  • l’émergence (différence de bruit avec et sans l’usine),
  • le niveau en limite de propriété,
  • l’impact sur les zones à émergence réglementée définies par le PLU.

Une mauvaise conception acoustique peut entraîner des années de contentieux… et des centaines de milliers d’euros de travaux correctifs.

Les phases clés d’un projet acoustique bien mené

Phase de programmation : poser les bonnes bases

Dès les premiers croquis, il faut intégrer l’acousticien. Pourquoi ? Parce que les erreurs coûteuses se nichent souvent dans les choix initiaux :

  • Bureaux au milieu de l’atelier ?
  • Salle de métrologie à côté d’un pilon ?
  • Quai de livraison tourné vers les riverains ?

Une simple orientation mal pensée peut transformer une usine modèle… en casse-tête sonore.

Recueil des données : sans données fiables, pas de bonnes décisions

Un état initial de l’environnement sonore, une étude des machines existantes, une lecture du PLU, des mesures in situ… sont indispensables. Et attention : en matière de bruit des machines, les indications obligatoires sont souvent inexistantes, erronées ou mal libellées.

Quand on ne sait pas, on définit des exigences précises dans le cahier des charges : puissance acoustique maximale, besoin de capotage, etc.

Définition des objectifs : salariés + environnement = double contrainte

L’acousticien fixe des objectifs réalistes, négociables si besoin avec la DREAL, pour :

  • respecter les seuils ICPE,
  • assurer un niveau sonore acceptable pour les salariés.

💡 Fun fact réglementaire : une machine à 85 dB n’est pas “conforme”. Il n’existe aucune limite universelle de bruit (sauf dans un certain nombre de cas, comme les machines de chantier par exemple). L’obligation du fournisseur ? Juste d’indiquer le niveau sonore. Le reste est… dans la cour du maître d’ouvrage.

Conception, chantier et réception : garder la partition jusqu’au bout

 

Avant-projet : modéliser, tester, ajuster

Grâce à des modélisations 3D et des cartographies de bruit, on visualise les risques acoustiques dès la phase conception. On choisit :

  • les bons matériaux,
  • leur bonne disposition,
  • les solutions les plus économiques et performantes.

Cahier des charges : écrire noir sur blanc… ce qu’on ne veut pas entendre

Le CCTP définit les responsabilités, les performances attendues, les tolérances. Il précise aussi comment on mesurera la conformité acoustique à la réception.

Réception : quand le silence vaut de l’or

Lors de la réception, on contrôle chaque équipement, chaque zone, selon les protocoles définis. L’objectif ? S’assurer que l’industriel bénéficie bien des performances prévues.

Anticipez les risques acoustiques avec les experts du Groupe GAMBA.

Visualiser le webinaire en intégralité :

FOIRE AUX QUESTIONS - Vos questions fréquentes sur l'intégration de l'acoustique en amont des projets

Pourquoi faire appel à un acousticien pour un projet industriel ?

Un acousticien industriel identifie les sources de bruit, simule leur propagation et propose des solutions techniques pour respecter la réglementation et améliorer le confort des salariés et des riverains.

Le plus tôt possible ! Dès la phase programmation, pour intégrer les contraintes acoustiques dans le design global du site et éviter des surcoûts.

Elle encadre les nuisances sonores des installations industrielles vis-à-vis de l’environnement. Elle impose notamment des seuils d’émergence sonore à ne pas dépasser dans les zones sensibles.

Par des mesures in situ (avec sonomètre), ou via des modélisations acoustiques 3D. L’évaluation se fait selon des critères réglementaires (exposition, émergence, réverbération…).

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