Bâtiments en bordure des infrastructures ferroviaires

batiment arena floirac

Construire des bâtiments en bordure ou au-dessus de voies ferroviaires ne s'improvise pas

Le risque vibratoire, qu'il porte sur le confort des habitants ou la protection des équipements (serveurs informatiques, microscopes électronique, etc.), doit être considéré très en amont du projet, car les retours en arrière sont pratiquement impossibles. Par ailleurs, les traitements (plots, tapis, boîtes à ressorts) peuvent parfois être évités ; et quand ils sont indispensables, ils peuvent toujours être optimisés.

Par ailleurs, la qualité de réalisation est déterminante pour l'obtention des performances attendues ; le moindre défaut (plot surchargé, coulée de béton qui court-circuite le plot, ou erreur dans les travaux de maçonnerie qui conduisent à l'impossibilité de poser le plot prévu) conduit à une dégradation importante des performances.

La démarche d'étude est cadencée

  • le futur bâtiment doit-il être désolidarisé ? A cette première question, on peut répondre au stade de l'étude de faisabilité, en évaluant le risque (est-il absent, est-il certain ou des études plus poussées doivent-elles être lancées pour lever l'incertitude ?)
  • Si la désolidarisation est indispensable , l'enjeu est alors de déterminer quel type de traitement doit être mis en place. Le choix se porte en général sur des plots ou des boîtes à ressorts ; l'une ou l'autre des solutions sera guidée par le niveau d'isolation nécessaire et les conséquences sur la structure du bâtiment seront exposées (relativement neutres dans le cas de plots, elles seront déterminantes dans le cas de boîte à ressorts.

Modélisation forfaitaire au stade de l'étude de faisabilité

  • L'étude de détail, qui fera appel à des modèles de calculs complexes (Siprovib, Mefissto) conduira à une définition précise des traitements et de leur localisation. La finesse des modélisations détaillées par éléments finis, nous permet l’ optimisation des traitements vibratoires, nous conduisant régulièrement à remplacer en phase DCE ou EXE les traitements vibratoires prévus par de nouveaux traitements bien moins couteux, voire dans certains cas, grâce à des aménagement structurels (création de joint de dilatation...) à la suppression partielle de ces traitements.A ce stade, nous collaborons étroitement avec le bureau d'études structure et l'architecte.

Modélisation par éléments finis, de la plateforme ferroviaire au logement

  • La qualité de mise en œuvre des traitements est déterminante dans le résultat final ; nous mettons en place dans la phase de rédaction du CCTP les éléments qui permettent d'informer et responsabiliser l'entreprise de génie civil et l'accompagnons pour une bonne compréhension des enjeux de bonne réalisation des travaux. Enfin, nous sommes présents sur le chantier au moment des phases critiques de pose des traitements et faisons un contrôle exhaustif des systèmes sur le chantier.
  • Des contrôles de niveau vibratoire (perception tactile et bruit solidien) peuvent être réalisés pendant la phase de réception du projet.

Surveiller la pose des systèmes antivibratiles, un enjeu fort du suivi de chantier

Les enjeux techniques et financiers sont potentiellement énormes

Passer en solution sur plots plutôt que sur boîtes à ressorts peut réduire le coût de la désolidarisation d'un bâtiment dans un facteur 3 ( incidences sur la conception de la structure, sur la hauteur du bâtiment, coût des traitements eux-mêmes). Mais avant de définir les solutions, il s'agit de définir les niveaux d'objectifs à atteindre selon le niveau de qualité souhaité pour le bâtiment ; nous conseillons alors le Maître d'Ouvrage dans sa définition de programme, car différents niveaux de performance peuvent être envisagés, sans nécessiter systématiquement la solution la plus performante et donc la plus coûteuse.

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