L'article 91 de cette loi introduit la nécessité de prendre en compte
les perturbations occasionnées par les vibrations résultant de la
construction ou de l'utilisation des infrastructures de transport
ferroviaire. Dans cette optique, un arrêté devra détailler les méthodes
d'évaluation et de mesure de ces désagréments en utilisant des
indicateurs et des seuils spécifiques.
Un premier arrêté concernant les dommages aux structures est paru fin 2022 et est actuellement en consultation (textes et remarques disponibles ici).
Ce volet se concentre uniquement sur les risques de dommages,
représentant ainsi la première étape de la future réglementation sur les
vibrations ferroviaires.
Les prochaines étapes consisteront à aborder d'autres aspects vibratoires, à savoir la "perception tactile" et la "perception du bruit solidien".
Un groupe de travail composé d’experts et d’opérateurs ferroviaires
planche sur les aspects techniques des futurs arrêtés. Le GIAc, très actif dans ce groupe est force de propositions notamment sur
les pratiques et les retours d’expériences. Olivier Augereau du Groupe
GAMBA est un des représentants du GIAC dans ce groupe. L’objectif y
est de définir en détail :
- Les indicateurs ou unités de mesure les plus appropriés et spécialement conçue pour quantifier ces désagréments
- Les méthodologies d'évaluation et de mesurage (capteurs, positions…)
- Les valeurs cibles à respecter sur ces deux problématiques
Triangle